LA PHYTOTHERAPIE
La phytothérapie est l’usage des plantes médicinales, du grec «phyton» plante et «therapein» soigner.
Les plantes sont utilisées depuis la nuit des temps dans le monde entier. Nos ancêtres vivaient en symbiose avec la nature. A ce jour les populations qui n’ont pas accès à la médecine occidentale utilisent les végétaux dans le cadre d’une tradition familiale ou d'une médecine populaire. En Afrique par exemple, 80 % de la population a encore recours à la médecine traditionnelle à base de plantes.
Les animaux aussi utilisent les plantes par instinct. Le chien par exemple souffrant de maux d’estomac va manger du chiendent pour se soulager.
La gemmothérapie encore appelée «médecine des bourgeons» est une branche de la phytothérapie qui utilise les bourgeons, les jeunes pousses, radicelles… C’est Pol HENRY, médecin belge, qui créa cette méthode. Les tissus embryonnaires végétaux contiennent toutes les informations génétiques de la future plante. La gemmothérapie permet ainsi une action puissante très appréciée chez les personnes en convalescence, les enfants, les personnes âgées.
Les formes galéniques sont nombreuses : tisanes, macérâts glycérinés (usage de tissus embryonnaires de végétaux), teintures mère, sirops, suspensions intégrales de plantes fraîches (SIPF), extraits secs…
On utilise souvent le totum de la plante (c’est-à-dire toute la plante, l’ensemble de ses molécules actives). Les plantes utilisées à bon escient sont souvent dénuées d’effet iatrogène. Cependant, il convient de rappeler que naturel n’est pas synonyme de «non toxique». Les plantes contiennent des principes actifs dans certains cas très puissants.
L'AROMATHERAPIE
L’aromathérapie est l’usage des huiles essentielles à des fins thérapeutiques, esthétiques et de bien-être. Le terme «aromathérapie» a été crée en 1928 par un pharmacien français du nom de René Maurice GATTEFOSSE. Les huiles essentielles sont extraites des végétaux. Ces huiles sont très puissantes puisqu’elles constituent la quintessence même du végétal. Le degré de concentration de l’huile dépend de la plante, de la saison, de la variété. A titre d’exemple il faut 100 kg de pétales de roses pour obtenir quelques grammes d’huile essentielle de rose (d’où son prix onéreux).
On distingue les huiles essentielles qui correspondent à une partie odorante et volatile d’un végétal et les huiles végétales proprement dites. Ces dernières telles que l’huile d’olive, d’argan, ne se volatilisent pas et sont constituées de 100 % de graisses. Les huiles végétales servent de support aux huiles essentielles. Autrement dit, il convient de ne pas utiliser les huiles essentielles pures en cutané (sauf rares exceptions) mais de les mélanger à une huile végétale. L’usage des huiles essentielles peut se faire par voie olfactive, par voie cutanée (en application sur la peau), par voie orale (gélules ou goutte d'huile essentielle sur un support soit comprimé neutre ou miel par exemple), par voie génitale (ovules), par voie rectale (suppositoires). Les huiles essentielles ne sont pas solubles dans l’eau.
4 critères de qualité : 100 % pure, 100 % naturelle, intégrale (c’est-à-dire ayant subi une distillation complète) et chémotypée (HEBBD = huile essentielle botaniquement et biologiquement définies).
Les résultats sont rapides et les effets secondaires rares si l’on respecte bien leur mode d’emploi. L’usage des huiles essentielles doit néanmoins se faire avec prudence. En effet, certaines d’entre elles sont toxiques de par leurs constituants (les phénols par exemple sont hépatotoxiques), suivant leur forme galénique (utilisée pure sur la peau, elles peuvent entrainer des effets cutanés indésirables).... Les huiles essentielles sont à tenir hors de la portée des enfants.
En règle générale, l’usage en est réservé aux adultes et aux enfants de + de 7 ans (sauf exception).
L’application cutanée est la plus courante. Il existe des contre-indications, c’est pourquoi il convient de demander conseil à un professionnel de santé ou à un praticien spécialisé.
D’autre part, constituées de nombreuses substances elles sont donc actives pour traiter plusieurs problèmes différents c’est-à-dire qu’elles possèdent un large spectre d’action : anti fongique, anti bactérienne, anti virale, anti spasmodique, antalgique, anti inflammatoire, sédative, expectorante, cicatrisante, analgésique, antiseptique… Associées entre elles, leur efficacité est renforcée. De plus elles stimulent nos défenses immunitaires.
A titre d’exemple la lavande vraie ou officinale est anti bactérienne, cicatrisante (elle peut s’appliquer à même la peau) et calmante (appliquée sur le plexus solaire, face interne des poignets, plantes des pieds).
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